DIMENSION ANALOGIQUE:
Le terme Hatha
yoga résulte de l’union des mots : " Soleil " ha : le jour (Dieu lumière) & "Lune" tha : la nuit (principe féminin)...
Nous sommes tous "poussières" d'étoiles.
Elles-mêmes sont le symbole du principe même de la vie…
Rappelons-nous alors l’existence d’un microcosme et d’un
macrocosme :
Un mode de pensée analogique se meut en établissant des
corrélations entre toutes choses.
Les mêmes
principes qui régissent le cosmos sont vus à l’œuvre dans le
corps humain.
L’homme est un
univers en réduction et inversement le cosmos est analogue à un homme
gigantesque.
Non seulement la
vie de l’individu est l’expression des mêmes lois qui gouvernent l’univers mais
chacun des éléments qui constituent l’individu participe à l’élément
correspondant dans l’univers.
« Cet espace
qui est extérieur à l’homme et le même qui est à intérieur de l’homme.Cet
espace qui est à l’intérieur de l’homme c’est celui-là même qui est au-dedans
du cœur.
Cette lumière du
ciel qui, au-dessus de nous brille par-delà toutes choses, par-delà de
l’univers, cette lumière est assurément la même que la lumière qui est
au-dedans de l’homme.
Les éléments du
cosmos émergent de l’être primordial (purusa) à forme humaine et la naissance
de l’univers est comparable à la croissance d’un embryon humain.
Source : hatha yoga pradipika
DIMENSION
SYMBOLIQUE DU CORPS:
Le squelette et la colonne
vertébrale possèdent une dimension symbolique.
La colonne est composée de
vertèbres dont chacune possède un rôle bien précis. Elles sont au nombre
de :
- 5 pour les vertèbres sacrées
(3+2)
- 5 pour les lombaires
- 12 pour les dorsales
- 7 pour les cervicales
Nous pouvons déjà constater la
logique de la construction du corps humain.
Le chiffre 5 est celui qui porte
la symbolique de l’homme, de l’horizontalité, de la matière, de la base des
choses (5 principes, 5 sens, 5 doigts…)
Le chiffre 7 est celui qui porte
la symbolique de la spiritualité, du divin, de ce qui est élaboré (7chakras, 7
planètes, 7 couleurs de l’arc-en –ciel, 7 notes …)
Or les vertèbres sacrées et
lombaires qui constituent les « 2 bases » de notre colonne sont au
nombre de 5 (l’une fixe : « la source » et l’autre mobile : « la
base »)
Nos cervicales au nombre de 7
(cou) quant à elles, portent ce qu’il y a de plus de élaboré en nous :
notre tête, notre cerveau. Les dorsales, enfin tiennent notre buste et sont au
nombre de 12 c-a-d la somme des deux (5+7=12, comme les 12 signes du zodiaque,
les 12 mois de l’année, les 12 heures de la journée, les 12 sels homéopathiques,
les 12 apôtres…)
Il me semble donc bien difficile
de croire que cela ait à voir avec le hasard.
La structure mécanique (squelette,
os) représente nos structures intérieures, nos croyances de vie.
La plupart de ces structures sont
non conscientes, ce sont nos archétypes les plus profonds, ce sur quoi nous
sommes inconsciemment et en permanence appuyés dans notre quotidien, dans notre
relation à la vie.
Les os sont ce qu’il y a de plus
dense et de plus enfoui dans notre corps, ce autour de quoi tout repose,
s’appui.
C’est aussi ce qu’il y a de plus
dur, de rigide et solide en nous. C’est en eux que s’abrite la
« substantifique » ( ?) moelle osseuse, cette pierre
philosophale intérieure où se produit la plus secrète alchimie humaine.
Ils représentent donc ce qu’il y a
de plus profond en nous, dans notre psychologie non consciente, ils sont l’architecture
de celle-là, ce sur quoi et autour de quoi est construit et repose notre
rapport à la vie.
Lorsque nous sommes perturbés,
touchés, bouleversés dans nos croyances de bases, profondes, par rapport à la
vie, à ce que nous croyons qu’est elle ou qu’elle devrait être, notre structure
osseuse nous l’exprime par une souffrance ou un désagrément.
Source Michel Odoul : Dis-moi ou tu as mal, je te dirais
pourquoi